NEW YORK — Les plaintes en nom collectif d'actionnaires mécontents se multipliaient cinq jours après l'entrée en Bourse ratée de Facebook, visant à la fois le réseau communautaire, ses banques et la plateforme boursière Nasdaq, même si l'action, elle, rebondissait enfin.
Mardi, des informations de presse affirmaient que les trois principales banques ayant piloté l'opération avaient abaissé leurs prévisions de résultats pour Facebook quelques jours avant l'entrée en Bourse en ne prévenant que certains gros actionnaires. "Si c'est vrai, c'est un véritable scandale", s'indignait sur Twitter Sallie Krawcheck, ex-dirigeante de la gestion de fortune de Bank of America et star de Wall Street. "La débâcle de Facebook est une véritable insulte à l'encontre des investisseurs indépendants", renchérissait Dick Green sur le site Briefing.com.
Lancé en Bourse vendredi à 38,00 dollars, le titre a perdu près de 20% sur les trois premières séances de cotation. L'action regagnait quelque 2,6% à 31,80 dollars vers 18H30 GMT. Mercredi, les plaintes en nom collectif d'actionnaires s'estimant lésés se multipliaient à l'encontre de Facebook et ses principaux banquiers conseils, Morgan Stanley, Goldman Sachs et JPMorgan Chase. L'une d'entre elles, enregistrée auprès d'un tribunal de Manhattan, vise personnellement le PDG de Facebook, Mark Zuckerberg, d'autres dirigeants du réseau aux 900 millions de membres ou des administrateurs comme Peter Thiel, Reed Hastings ou Marc Andreessen.
Dans un communiqué, Facebook a jugé cette plainte "infondée", promettant de se "défendre vigoureusement". Une autre, déposée par le cabinet Lieff Cabraser Heimann & Bernstein, accuse le prospectus boursier présentant l'opération aux investisseurs d'avoir été "préparé avec négligence" et de ne pas avoir "révélé des données clé sur les activités de Facebook et ses perspectives".
Une troisième, intitulée "Lazar vs Facebook, Inc., et al." et déposée en Californie, accuse les banques responsables de l'opération ainsi que Facebook de n'avoir révélé "qu'à une poignée de gros investisseurs, pas au grand public" l'abaissement des perspectives de revenus du site internet juste avant son entrée en Bourse. Au point que le Congrès s'intéresse à la question. La Commission bancaire du Sénat a annoncé qu'elle allait ouvrir une enquête informelle sur l'affaire.
Morgan Stanley, en tête des banques organisatrices, s'est défendu mardi, affirmant avoir respecté toutes les procédures habituelles et légales.
Elle avait souligné que les analystes des banques organisatrices avaient abaissé leurs perspectives à la suites d'informations publiées par Facebook lui-même, et avoir prévenu tous les investisseurs. Pour tenter de couper l'herbe sous le pied aux critiques et poursuites, Morgan Stanley a dit à ses clients qu'elle étudiait un par un les ordres d'achat et vente reçus, et qu'elle tenterait d'"ajuster" les échanges au prix qui avait été demandé par ces clients, a indiqué à l'AFP mercredi une source proche du dossier. La plate-forme boursière Nasdaq était également visée par des plaintes en nom collectif comme celle de Phillips Goldberg, un investisseur du Maryland (est), pour ne pas avoir été en mesure de traiter en temps et en heure les ordres boursiers massifs pendant la première journée de cotation de Facebook.
"Nasdaq n'a pas réussi à réaliser les ordres (d'achat ou vente) pendant des heures et n'a pas annulé les ordres d'autres investisseurs malgré leurs demandes", ce qui a entraîné des pertes pour les investisseurs, explique la plainte. Dans un mémo aux courtiers, le Nasdaq explique que l'entrée perturbée de l'action FB sur le marché a été due à une multitude d'ordres d'achats et d'annulations de ces achats reçus pour le prix d'introduction après le début de la cotation. A l'avenir, le Nasdaq "n'acceptera plus d'ordres contradictoires après que le prix final de lancement aura été fixé", conclut-il.
Mardi, des informations de presse affirmaient que les trois principales banques ayant piloté l'opération avaient abaissé leurs prévisions de résultats pour Facebook quelques jours avant l'entrée en Bourse en ne prévenant que certains gros actionnaires. "Si c'est vrai, c'est un véritable scandale", s'indignait sur Twitter Sallie Krawcheck, ex-dirigeante de la gestion de fortune de Bank of America et star de Wall Street. "La débâcle de Facebook est une véritable insulte à l'encontre des investisseurs indépendants", renchérissait Dick Green sur le site Briefing.com.
Lancé en Bourse vendredi à 38,00 dollars, le titre a perdu près de 20% sur les trois premières séances de cotation. L'action regagnait quelque 2,6% à 31,80 dollars vers 18H30 GMT. Mercredi, les plaintes en nom collectif d'actionnaires s'estimant lésés se multipliaient à l'encontre de Facebook et ses principaux banquiers conseils, Morgan Stanley, Goldman Sachs et JPMorgan Chase. L'une d'entre elles, enregistrée auprès d'un tribunal de Manhattan, vise personnellement le PDG de Facebook, Mark Zuckerberg, d'autres dirigeants du réseau aux 900 millions de membres ou des administrateurs comme Peter Thiel, Reed Hastings ou Marc Andreessen.
Dans un communiqué, Facebook a jugé cette plainte "infondée", promettant de se "défendre vigoureusement". Une autre, déposée par le cabinet Lieff Cabraser Heimann & Bernstein, accuse le prospectus boursier présentant l'opération aux investisseurs d'avoir été "préparé avec négligence" et de ne pas avoir "révélé des données clé sur les activités de Facebook et ses perspectives".
Une troisième, intitulée "Lazar vs Facebook, Inc., et al." et déposée en Californie, accuse les banques responsables de l'opération ainsi que Facebook de n'avoir révélé "qu'à une poignée de gros investisseurs, pas au grand public" l'abaissement des perspectives de revenus du site internet juste avant son entrée en Bourse. Au point que le Congrès s'intéresse à la question. La Commission bancaire du Sénat a annoncé qu'elle allait ouvrir une enquête informelle sur l'affaire.
Morgan Stanley, en tête des banques organisatrices, s'est défendu mardi, affirmant avoir respecté toutes les procédures habituelles et légales.
Elle avait souligné que les analystes des banques organisatrices avaient abaissé leurs perspectives à la suites d'informations publiées par Facebook lui-même, et avoir prévenu tous les investisseurs. Pour tenter de couper l'herbe sous le pied aux critiques et poursuites, Morgan Stanley a dit à ses clients qu'elle étudiait un par un les ordres d'achat et vente reçus, et qu'elle tenterait d'"ajuster" les échanges au prix qui avait été demandé par ces clients, a indiqué à l'AFP mercredi une source proche du dossier. La plate-forme boursière Nasdaq était également visée par des plaintes en nom collectif comme celle de Phillips Goldberg, un investisseur du Maryland (est), pour ne pas avoir été en mesure de traiter en temps et en heure les ordres boursiers massifs pendant la première journée de cotation de Facebook.
"Nasdaq n'a pas réussi à réaliser les ordres (d'achat ou vente) pendant des heures et n'a pas annulé les ordres d'autres investisseurs malgré leurs demandes", ce qui a entraîné des pertes pour les investisseurs, explique la plainte. Dans un mémo aux courtiers, le Nasdaq explique que l'entrée perturbée de l'action FB sur le marché a été due à une multitude d'ordres d'achats et d'annulations de ces achats reçus pour le prix d'introduction après le début de la cotation. A l'avenir, le Nasdaq "n'acceptera plus d'ordres contradictoires après que le prix final de lancement aura été fixé", conclut-il.
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